samedi 10 mars 2007

COMMUNIQUÉ DU SECRÉTARIAT DE MONSEIGNEUR LE DUC D'ANJOU


Naissance de SAR la princesse Eugénie de BOURBON

Monseigneur Louis de BOURBON, duc d'ANJOU, aîné de la Maison de BOURBON

et son épouse, la princesse Marie Marguerite, duchesse d'ANJOU,

sont heureux de faire part de la naissance de leur premier enfant :

SAR la princesse Eugénie est née le 5 mars 2007, à 18h02 à Miami (Floride, USA)

Elle pèse 3,700 kg et mesure 52 cm.La jeune princesse et sa maman se portent bien.

Aîné des descendants du roi de France Louis XIV,
le duc d'ANJOU, fils de Monseigneur Alphonse de BOURBON, duc d'ANJOU et de CADIX,
est l'aîné des Capétiens depuis la mort de son regretté père, le 30 janvier 1989.

Marié en 2004, le couple princier passe son temps entre la France et le Venezuela
où le Prince travaille dans une banque internationale.

La jeune princesse porte l'un des prénoms de sa bisaïeule la reine Victoire -Eugénie
épouse du roi Alphonse XIII d'Espagne, chef de la Maison de BOURBON (1936-1941).


Le 6 mars 2007
Xavier Bureau
Secrétaire de Mgr le duc d'Anjou


Ne manquez pas de visiter le site Internet de l'Union des Cercles Légitimistes de France.

Vous y trouverez toutes les informations détaillées et utiles que vous souhaitez obtenir.

http://www.uclf.org

Euthanasie et soins palliatifs : bataille autour de la fin de vie







Sciences & Médecine

Attention : "un mensonge en entraîne un autre" (Térence)

Deux manifestes rédigés par des médecins circulent sur Internet : l'un demande la dépénalisation de l'euthanasie, l'autre s'y oppose.

La Société Française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a lancé mercredi soir sur Internet un manifeste destiné à être signé par les professionnels de la santé qui ne se reconnaissent pas dans le mouvement actuel, relayé par le Nouvel Observateur, réclamant la légalisation de l'euthanasie. Ce manifeste tient à réaffirmer la complexité des problèmes posés qui « appellent une réflexion approfondie et dépassionnée et non des solutions simples et simplistes. » Si les auteurs de ce texte mettent en garde contre le « suicide légalement assisté » qui modifierait radicalement notre fonctionnement social, ils estiment cependant, que ce n'est en rien un champ qui concerne directement les professionnels de santé : « Il n'existe aucun argument recevable pour que, si notre société décidait de reconnaître une telle assistance légale au suicide, cette tâche soit confiée aux professionnels de santé. Donner la mort ne requiert aucune compétence médicale. Les professionnels de santé n'assumeront pas ce rôle. » Enfin, ce manifeste estime que la loi de 2005 sur la fin de vie qui récuse l'acharnement thérapeutique et affirme le droit fondamental pour chaque citoyen au refus de traitements inutiles ou dépourvus de sens, apporte des solutions à ces questions difficiles. Les auteurs déplorent que l'application de cette loi soit imparfaite et demandent le lancement de deux campagnes, une d'explication vis-à-vis du grand public et l'autre de formation et de sensibilisation des professionnels de santé.
Révision de la loi
Ce manifeste, en cours de rédaction depuis plusieurs semaines, a été mis en ligne en urgence mercredi soir pour répondre à un autre texte publié hier par Le Nouvel Observateur, celui-là en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie. Circulant sur Internet depuis octobre, ce texte a été signé par 2 000 médecins, infirmières, aides-soignantes... : « Nous soignants, avons aidé des patients à mourir, parce que de façon certaine, la maladie l'emportait sur nos thérapeutiques, parce que malgré des traitements adaptés, les souffrances physiques et psychologiques rendaient la vie du patient intolérable... » Les auteurs de ce manifeste, initié par le Dr Denis Labayle du Centre hospitalier sud-francilien, estiment eux que la loi d'avril 2005 est insuffisante. Ils réclament de surcroît l'arrêt immédiat des poursuites judiciaires à l'encontre des soignants mis en accusation dans le cadre d'affaires d'euthanasie, une révision de la loi dans les plus brefs délais et des moyens adaptés pour accompagner les patients en fin de vie.
Une question aussi puissante que la fin de vie mérite un débat plus dense qu'une guerre par le biais de manifestes interposés. Mais certaines associations comme celle « pour le droit de mourir dans la dignité » (ADMD) veulent profiter de l'élection présidentielle pour que les hommes politiques prennent position sur ce sujet.
Banalisation de la mort
Par ailleurs, la parution du manifeste en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie a aussi pour objectif de faire pression dans un procès qui devrait se dérouler les 12 et 13 mars en Dordogne. Un médecin et une infirmière sont accusés d'avoir provoqué la mort d'une femme de 65 ans en phase terminale par le biais d'une injection de chlorure de potassium. Dans un contexte particulier puisque la compagne du fils de la malade était la sœur du médecin qui a prescrit l'injection...
« Face à une maladie incurable, quoi qu'on en dise, les soins palliatifs ne peuvent pas empêcher toute souffrance, explique le docteur Labayle, initiateur du manifeste en faveur de la dépénalisation de l'euthanasie. Nous sommes favorables par exemple à la création d'un comité d'éthique dans chaque hôpital qui aiderait les médecins confrontés à un problème ingérable. » Un médecin réanimateur estime, lui,, qu'en légalisant l'euthanasie, « on risque de laisser les malades encore plus seuls face à leur détresse et à leur souffrance. En banalisant la mort, on prône un projet de société morbide qui fait froid dans le dos. » Pour le docteur Bernard Devalois, président de la SFAP : « Nous aidons les gens à mourir sans souffrir, nous soutenons leur famille, nous avons les moyens de le faire, cela ne veut pas dire qu'on provoque la mort. »
Enfin, Jean Leonetti, médecin, député UMP, à l'origine de la loi de 2005 sur la fin de vie, déplore la confusion qui règne sur la terminologie dans ce débat et soutient que « que la loi d'avril 2005 n'est pas connue, est mal comprise et mal appliquée. La première chose à faire serait d'abord de remédier à cela. »
Manifeste des professionnels de santé et de bénévoles d’accompagnementconcernant le débat sur la fin de la vie
Face à une actualité brûlante il nous parait indispensable de faire entendre une parole claire et forte des professionnels de santé sur les questions d'obstination déraisonnable et de suicide légalement assisté.Comme nous étions plusieurs à le craindre le débat s'est invité dans la campagne, à l'instigation du lobby pro euthanasie.Un véritable plan de campagne médiatique a été organisé qui culmine en ce moment avec
L'interpellation des candidats au sujet du
livre blanc de l'Association pour le droit de Mourir dans la Dignité / ADMD (Document pdf de 20 Mo : le temps de chargement peut donc être assez long sur certains ordinateurs)
La parution d'une "pétition" d'un syndicat de généraliste ultra-minoritaire rassemblant des médecins affirmant avoir déjà euthanasié des malades (Nouvel Observateur du 7 mars 2007)
L'ouverture du procès d'assise à Périgueux du médecin et de l'infirmière de Saint Astier qui ont tué une patiente avec du chlorure de potassium
Notre responsabilité de professionnels et de bénévoles d'accompagnement est de réagir, en dehors de tout extrémisme et de tout dogmatisme, en nous appuyant sur notre pratique et nos valeurs éthiques.Ce manifeste à vocation à être signé par les représentants des sociétés savantes concernées par l'accompagnement de fin de vie, mais aussi par tout soignant ou bénévole qui se sent en accord avec cette déclaration.
Le texte du Manifeste des professionnels de santé et de bénévoles d’accompagnement concernant le débat sur la fin de vie
Dans le contexte actuel de remise en cause de la loi d’avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, il nous parait nécessaire de préciser le point de vue de professionnels de santé ou de bénévoles d'accompagnement impliqués au quotidien par ces questions.Il est essentiel de réaffirmer en préalable la complexité des problèmes posés. Ils appellent une réflexion approfondie et dépassionnée et non des solutions simples voire simplistes. Très souvent les arguments avancés font appel à l'émotion et à la souffrance générées par le tragique ou la perte : cette approche émotionnelle ne nous apparaît pas suffisante dans la recherche de réponses sages et prudentes (la phronesis grecque). C’est bien une approche rationnelle a-dogmatique et une large concertation qui doivent être proposées pour éclairer le débat citoyen.Les partisans d’une « légalisation de l’euthanasie » assimilent systématiquement deux questions pourtant fondamentalement différentes : d’une part la question du droit de chacun d’entre nous au refus de l’obstination déraisonnable et d’autre part la question du suicide légalement assisté. Cette confusion se retrouve de manière caricaturale dans une récente parution adressée aux présidentiables : le livre blanc de l’ADMD (« Fin de vie : une nouvelle loi est indispensable » Février 2007).Concernant la revendication de certains à un suicide légalement assisté, il ne s’agit pas là d’un champ qui concerne directement les professionnels de santé que nous sommes. C’est une question adressée à l'ensemble de nos concitoyens et à leurs représentants. Il s'agirait pour ces partisans d’organiser par la loi un droit à l’assistance au suicide. Il concernerait donc des personnes ne souhaitant plus continuer à vivre et qui demandent à la société de les « aider à mourir ». Chacun est libre d’approuver ou non un tel projet de société. Notre rôle ici est d’attirer l’attention sur deux points :
Le droit au suicide de chaque individu n'est pas contesté par la loi actuelle. La création d'un suicide légalement assisté qu'envisagent certains modifierait radicalement notre fonctionnement social.
Il n’existe aucun argument recevable pour que si notre société décidait de reconnaître une telle « assistance légale au suicide », cette tâche soit confiée aux professionnels de santé. Donner la mort ne requiert aucune compétence médicale. Les professionnels de santé n’assumeront donc pas ce rôle !
La question du droit au refus de l’acharnement thérapeutique (ou obstination déraisonnable) est par contre au coeur de nos préoccupations quotidiennes. Nous y sommes directement confrontés en tant que professionnels de santé ou bénévoles impliqués dans l'accompagnement de malades en fin de vie notamment. C'est pourquoi nous avons soutenu la démarche d'élaboration de la loi d’avril 2005.
Cette loi est un élément important dans la clarification des enjeux. Elle apporte des solutions concrètes à ces questions difficiles. Portée par la patrie des Lumières et des Droits de l’Homme, elle a vocation à être un modèle pour l’Europe et le Monde. Issue d'un large débat et d'un remarquable travail parlementaire, votée à l'unanimité par l'Assemblée Nationale, elle affirme le droit fondamental pour chaque citoyen au refus de traitements inutiles et/ou dépourvus de sens. Elle établit clairement que c’est au sujet concerné (le malade) de décider ce qui est ou non une obstination déraisonnable pour lui.
Qu’il soit en fin de vie, ou qu’il soit maintenu en vie artificiellement par un artifice technique, le malade, capable de décider pour lui-même, peut arrêter tout traitement, y compris ceux qui, le cas échéant, le maintiennent en vie. Les médecins ont l’obligation de se conformer à cette décision. Lorsque le malade n’est pas en capacité de décider pour lui-même le médecin doit lui éviter tout ce qui peut apparaître comme de l’acharnement thérapeutique (ou obstination déraisonnable). Il doit pour cela s’appuyer sur les indications laissées par le patient lui-même (avant son incapacité) notamment au travers des directives anticipées et de la désignation d’une personne de confiance, ainsi que sur l'avis de la famille et des proches.Deux ans après sa promulgation il est malheureusement exact que l’application concrète de la loi d'avril 2005 reste très imparfaite. En infraction avec elle, des situations d'acharnement inadmissible persistent. Il faut appliquer la loi et non la changer ! Nos concitoyens connaissent mal cette loi et les droits importants qu’elle leur confère.. Le pourcentage de patients rédigeant des directives anticipées et désignant une personne de confiance est infime. Certains professionnels de santé, également mal informés, ne savent pas comment appliquer la loi. Les patients qui ne peuvent faire valoir leurs droits et ne savent pas vers qui se tourner pour obtenir satisfaction.C’est pourquoi, un certain nombre de mesures concrètes sont indispensables :
Organisation d’une campagne nationale d’information autour des possibilités offertes par la loi en direction du grand public
Organisation d’une campagne nationale de sensibilisation et de formation en direction des professionnels de santé
Création d’un Observatoire des pratiques en matière d’obstination déraisonnable dont les missions seront d’évaluer l’application concrète de la loi de 2005, d’organiser l’information, la sensibilisation et la formation évoquées ci-dessus. Il devra aussi assurer un rôle d’expertise pour les professionnels de santé et de médiation pour les malades et leurs familles dans les cas complexes d’application de la loi. Il s'agira d’éviter un recours judiciaire qui reste aujourd’hui la seule possibilité en cas de refus manifeste d’appliquer la loi. Cet observatoire devra associer l’ensemble des sociétés savantes concernées et coordonner la mise en œuvre de recommandations de bonne pratique afin de préciser les champs d’application de la loi aux différentes réalités cliniques.
En tant que professionnels de santé et que bénévoles d'accompagnement confrontés à la question de la fin de vie, nous pensons que l’interpellation des candidat-e-s à la présidentielle doit se recentrer sur une question fondamentale: quelles mesures prendre pour que soit mieux appliquée la loi sur les droits des malades et la fin de vie ? Cette clarification du débat nous apparaît comme un préalable essentiel à toute prise de position.Les signataires du Manifeste
La Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs (SFAP)

Cf. MARTINE PEREZ. Publié le 09 mars 2007 in Le Figaro


Vous souhaitez :
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Pour en savoir plus :
Fin de vie, désir de mort et euthanasie : la société à l'épreuve (Article de R. Aubry & O. Maurel, 2004)
L’euthanasie et la mort désirée : questions pour la société et la pratique des soins palliatifs (Ouvrage coordonné par R.Aubry, janvier 2005)
La SFAP dans la presse

“Les assassins sont si gentils”
Suite à la sortie de son roman sur l’euthanasie « Les assassins sont si gentils » (Edition Salvator), Elisabeth Bourgois, infirmière, reçoit de nombreux soutiens individuels qui, collectivement, peuvent avoir un réel impact dans ce grave débat de société.
C’est pourquoi le « Collectif pour une médecine de vie » vient d’être créé face à l’action omniprésente de ceux qui profitent de nombreuses affaires douloureuses d’euthanasie pour exiger le vote d’une loi en autorisant la pratique en France.
Ce Collectif, apolitique et aconfessionnel, souligne :
qu’aider quelqu’un à mourir dans la dignité, c’est lui apporter tous les soins médicaux et psychologiques pour lui éviter des souffrances extrêmes, physiques et morales, de fin de vie.
qu’aider quelqu’un à mourir dans la dignité ne peut en aucun cas vouloir dire : provoquer sa mort.
que légaliser l’euthanasie, ce serait instaurer la possibilité pour quiconque de décider de la mort d’êtres souffrants ou considérés comme indignes de vivre.
que la médecine est l’art de soigner tout être vivant. Donner la mort n'est pas de son ressort.
« Le Collectif pour une médecine de vie » réclame que la loi Léonetti d’avril 2005 sur la fin de vie soit appliquée avec l’augmentation des lits de soins palliatifs. Il souhaite une formation plus approfondie des étudiants en médecine et des professions paramédicales sur le traitement de la douleur et de la fin de vie.
Le 11 mars au Trocadéro à Paris, ils ont été près d’un millier à dire non à la légalisation de l’euthanasie et, devant tous les participants et de nombreux journalistes, les médecins présents ont redit leur serment d’Hippocrate. Le Collectif a besoin d’être soutenu dans son action par tous ceux qui pensent qu’il faut maintenir en France une médecine de haute qualité, tournée essentiellement vers la Vie et le respect de la dignité de tout être humain au cœur de sa souffrance.

Signez la pétition sur internet
www.medecinedevie.com
ou par courrier postal
Elisabeth BOURGOIS, 221 allée des Chênes, 62 152 Neufchatel Hardelot – France


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PROFESSION .........................................................................................................................................

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SIGNATURE





Evolution stratégique des Églises européennes


Les Églises européennes se fâchent. Dernier épisode en date de la colère catholique, la réforme scolaire (LOE) du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero. Les évêques espagnols appellent les parents d'élèves et les directeurs d'école à "l'objection de conscience" contre un nouvel enseignement intitulé "éducation à la citoyenneté et aux droits humains". Cette fermeté épiscopale n’est pas surprenante. D’après certains observateurs, Rome n’y est pas étrangère, et cela à double titre.
Les parents doivent défendre par tous les moyens légitimes à leur portée" leur droit à choisir "l'éducation morale qu'ils veulent pour leurs enfants". Le porte-parole de l’épiscopat a été clair : "L'objection de conscience est un moyen légitime : les parents feraient bien d'y recourir".

Cette intervention musclée de l’Eglise espagnole témoigne effectivement d'une évolution dans la stratégie de présence des catholiques dans la société.
Rappelons-nous le 19 octobre 2006, à Vérone (photo). Benoît XVI s’adresse aux évêques italiens pour citer leur Église comme "point de départ très favorable" pour une renaissance chrétienne en Europe et dans le monde… De fait, la résistance à l’italienne conduite par le cardinal Ruini a connu quelques succès, comme le rejet du projet de loi de bioéthique de juin 2005 libéralisant la destruction des embryons. Il est manifeste qu’au delà de ces succès, le refus du compromis sur les priorités non négociables ne changent pas nécessairement la société comme par un coup de baguette magique, mais éclairent les consciences de façon déterminante pour l’avenir.
Or, constate Sandro Magister, l’Eglise italienne n’est plus une « exception solitaire ». D’autres conférences épiscopales suivent son exemple : « Au Portugal, l’Eglise s’est récemment opposée avec fermeté au referendum sur la dépénalisation de l’avortement. Mais l’exemple le plus frappant d’imitation du modèle italien, d’après Magister, vient d’Espagne.
Dans ce pays, la conférence épiscopale a accompli une véritable volte-face stratégique. Après avoir encaissé certaines “évolutions” douteuses du gouvernement Aznar, et subir de plein fouet les provocations agressives du gouvernement Zapatero, l’Eglise a repris l’initiative en mobilisant un million et demi de personnes dans les rues de Madrid, avec les évêques en tête du cortège.
Mais au-delà de cette initiative symbolique, deux documents de l’épiscopat témoignent du changement de cap de l’Église espagnole : ces "instructions pastorales", votées en 2006, ont jeté un pavé dans la mare. La première s’attaquait sévèrement aux déviations doctrinales et morales présentes dans l’Eglise espagnole, leur attribuant l’incapacité de cette Eglise d’affronter les défis de la sécularisation. Aujourd’hui, nous apprend Sandro Magister, « ce document – validé par la Congrégation pour la doctrine de la foi – constitue la base d’une campagne de clarification doctrinale dans les diocèses, dans le clergé, dans les séminaires, chez les catéchistes, dans les associations et dans les paroisses ».
C’est la seconde instruction qui entre directement dans le vif des changements intervenus dans la société et dans la politique espagnoles : « Les évêques y décrivent et jugent l’onde de choc du laïcisme en cours, ils rappellent les catholiques à leurs responsabilités religieuses et civiles et ils proposent les orientations morales qui permettront une réponse efficace à la situation présente ». Le document de référence cité par les évêques espagnols est précisément le discours prononcé par Benoît XVI à Vérone.
Instruction pastorale "Orientations morales dans la situation actuelle de l’Espagne", 23 novembre 2006. Source et traduction (extraits) :
http://chiesa.espresso.repubblica.it/
Voir également : http://www.generation-benoitxvi.com/
D'un autre côté et/ou parallèlement on perçoit une dégradation du climat intellectuel ...
“On dirait bien qu'il se développe un nouvel anti-intellectualisme. Le discours public vise de plus en plus non pas à rechercher la vérité, mais à mettre un terme à la discussion. On perçoit une tendance croissante à refuser de débattre en déclarant que "le temps de la discussion est terminé". Et ce n'est pas vrai que pour le réchauffement. Soulevez une question à propos de la validité, scientifique ou philosophique, de la théorie darwinienne, et on vous répondra que "le temps de la discussion est terminé." [...]” estime le Père Neuhaus, intellectuel catholique new-yorkais qui s'en inquiète dans le numéro de mars de la revue First Things, partant de l'exemple du réchauffement climatique.
For the Sake of Civil Argument by Richard John Neuhaus in First Things, The Journal of religion,Culture and Public life
of Friday, March 9, 2007, 7:50 AM - Repris in Le Salon Beige par Henri Védas

Euthanasie, soins palliatifs et acharnement thérapeutique

Interrogé dans Le Monde, Edouard Ferrand, anesthésiste-réanimateur et membre de plusieurs commissions d'éthiques médicales, explique : "L'euthanasie est une mauvaise réponse à un vrai problème. Toutes les études montrent que les gens meurent très mal à l'hôpital. [...] Les trois quarts des malades meurent seuls, sans leur famille, accompagnés d'un soignant, alors que le décès était prévisible. [...] L'étude MAHO (pour "Mort à l'hôpital") a montré que 80 % des malades qui mouraient avaient des symptômes d'étouffement et ne bénéficiaient pas d'analgésie ou de sédation. Les trois quarts des malades meurent seuls, sans leur famille, accompagnés d'un soignant, alors que le décès était prévisible. Les soignants ne sont pas formés, la démarche palliative des médecins n'est pas valorisée. [...] Des interventions chirurgicales sont encore pratiquées alors que le patient n'avait aucune chance de guérison. Le patient est sous support vital artificiel, il va mal mourir sans que la famille soit présente. Les soignants se retrouvent à traiter complication sur complication. Pourtant, l'acharnement thérapeutique est toujours de bonne foi, même dû à un manque de traçabilité. La loi Leonetti est loin d'être appliquée comme elle le devrait, alors même qu'elle constitue un bon cadre. La législation prévoit notamment la possibilité pour le patient de désigner un tiers de confiance, mais cela n'est pratiquement pas fait. La seule disposition réellement traduite dans les faits est la rédaction de directives anticipées (testament de vie du patient). Les améliorations sont dues à l'évolution des mentalités, davantage qu'à l'application stricto sensu de la loi. La loi Leonetti donne plus de sécurité médico-légale aux médecins pour prendre une décision. L'étude Latarea 2, dont nous présenterons prochainement les résultats, montre que les soignants se réunissent plus souvent et que, dans un tiers des cas, il s'agit pour eux de continuer un projet thérapeutique. La loi prévoit à juste titre que les familles doivent être consultées. Elle a surtout ajouté l'idée de la traçabilité dans le dossier médical de toutes les décisions. On ne fait pas ce que l'on ne peut pas écrire. La démarche palliative est, par définition, une limitation des gestes et des actes. Or, comme cette démarche n'est pas valorisée, il n'y a aucun intérêt, même économique, à la développer. Il faut que la démarche palliative, la culture du projet thérapeutique, irrigue tous les services et la médecine de ville [...] Dire que les gens meurent mal ne renvoie pas à la question du droit à l'euthanasie, mais à la nécessité d'améliorer et d'évaluer la prise en charge de la fin de vie [...] Il ne faut pas faire de la collégialité un quart d'heure avant la mort du malade. Les soignants doivent discuter en amont, s'asseoir autour d'une table, connaître l'environnement du patient, qui le représente, ce qu'il souhaitait, son histoire.
Il y a probablement quelques centaines de patients pour lesquels, malgré le projet de soins palliatifs, le sentiment de perte de dignité amène à un désir de mort. Mais cela est marginal par rapport au vrai problème de fin de vie qui se pose en France. [...] C'est peut-être le moment d'aborder un problème plus large : que voulons-nous faire de la santé ? Veut-on privilégier le scanner à tout bout de champ ou au contraire améliorer les droits du patient sous toutes leurs formes, ce qui nécessite des moyens adéquats ? Je crains que, s'il y avait une loi sur l'euthanasie, on n'occulte l'idée du droit du patient en amont."

mardi 6 mars 2007

Temps de prière, temps de réflexion

Mardi 13 mars 2007 a été publiée la première Exhortation Apostolique de Benoit XVI, sur l'Eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l'Eglise.
Le titre donné par le Saint-Père est "Sacramentum Caritatis".

2007 est une année particulièrement importante et décisive pour notre pays.
"France, qu'as-tu fait des promesses de ton Baptême ?" demandait Jean Paul II au Bourget en 1980.

La France a besoin de prières : faisons célébrer des Messes (Messe votive du Saint-Esprit, du Sacré-Cœur et du Précieux Sang de Jésus, Baptêmes, Mariage) ; que la prière soit partout: familles, paroisses, mouvements, pèlerinages, hôpitaux, lycées, universités, groupes de prière..., dans le métro ou le train, le TGV, l'avion ...)

"Que ce temps du Carême soit pour chacun de vous un moment favorable pour découvrir la présence du Christ dans vos vies et pour vous mettre à l’écoute de Sa Parole. C’est Lui la Lumière qui éclaire nos chemins, laissons-nous guider par Lui pour être à notre tour transfigurés par la Gloire du Père. "

Des mesures pour faire appliquer la loi sur la fin de vie

Dans le quotidien Le Monde, Marie de Hennezel, psychologue et écrivain revient sur les déclarations de Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy à propos de la fin de vie. Tous deux se sont déclarés en faveur d'une loi sur l'euthanasie invoquant "les souffrances épouvantables...intolérables" des personnes en fin de vie.
Or, explique-t-elle, des lois destinées à soulager les souffrances de ces personnes existent déjà. Il convient maintenant "de faire une pédagogie de ces lois, d'expliquer aux français que les textes encadrent parfaitement la fin de vie, et que si des cas de souffrances intolérables nous sont rapportés, cela montre que la loi n'est pas encore appliquée partout".
Elle suggère que les candidats s'engagent à faire appliquer ces bonnes pratiques de fin de vie, forment tous les médecins hospitaliers et libéraux, financent des postes de psychologues pour épauler les médecins et financent le congé d'accompagnement prévu par la loi du 9 juin 1999.
Sans ces mesures, explique-t-elle, nous aurons une mort à 2 vitesses. D'une part, celle qui a recours aux soins palliatifs où la fin de vie sera apaisée. D'autre part, celle qui n'apporte pas d'autre issue que de demander la mort pour soulager la souffrance. Interpellant les 2 candidats, elle leur demande de mettre en place des mesures "concrètes, urgentes et impératives" pour réduire l'inégalité d'accès aux soins palliatifs.
En revanche, explique-t-elle, il conviendrait de débattre sur un autre sujet : celui des personnes qui veulent mourir et qui souhaitent qu'on les aide à se suicider. "Quelle place sommes-nous prêts à accorder à ceux qui se sentent de plus en plus exclus de la communauté des vivants et désirent la mort plutôt que la vie". Comment répondre à ces souffrances qui ne concernent pas la fin de vie ?
Benoît XVI ne disait-il pas : “ Avant tout, l'Église désire partager une vision de la dignité humaine qui est au cœur de toute saine communication humaine. «Je vois avec les yeux du Christ et je peux donner à l'autre bien plus que les choses qui lui sont extérieurement nécessaires: je peux lui donner le regard d'amour dont il a besoin» (Deus caritas est, n. 18)”.
Le Monde 01/03/07 - Genethique.org 1.3.2007

Les Anniversaires de ce mois !

04 mars 1935
En l’église Sant’Ignazio de Loyola à Rome, mariage de Henri VI et d’Emmanuelle de Dampierre.
07 mars 1680
A Châlons-sur-Marne, mariage de Louis de France, dauphin de France et Marie Anne, princesse de Bavière.
09 mars 1451
En la chapelle du château de Chambéry, mariage de Louis XI et de Charlotte de Savoie.
10 mars 1794
A Madrid, naissance de François de Paul de Bourbon.
1855
A Trieste, décès de Don Carlos (V) – Inhumé en la crypte de la cathédrale San Giusto à Trieste.
12 mars 1270
Naissance de Charles de Valois, père de Philippe VI.
13 mars 1372
En l’hôtel de Saint-Pol à Paris, naissance de Louis, duc d’Orléans, grand-père de Louis XII.
1767
A Versailles, décès de Marie Josèphe, princesse de Saxe, épouse de Louis, dauphin de France Inhumée en la cathédrale Saint-Etienne de Sens.
15 mars 1190
Décès, à Paris, d’Isabelle de Hainaut, épouse de Philippe II – Inhumée dans le chœur de l’église cathédrale N.D. de Paris.
18 mars 1906
Aux carmélites de Gratz, Autriche, décès de Béatrice, princesse d’Autriche-Este,
épouse de Jean III – Inhumée dans le jardin du monastère.
20 mars 1975
A Saint-Gall en Suisse, décès de Henri VI - Inhumé au panthéon royal, monastère de San Lorenzo de l’Escorial.
25 mars 1537
A Amiens, décès de Charles de Bourbon duc de Vendôme, père d’Antoine de Bourbon
Inhumé en l’église Saint-Georges à Vendôme.
27 mars 1785
A Versailles, naissance de Louis XVII.
28 mars 1788
Au palais royal de Madrid, naissance de Don Carlos (V).
30 mars 1848
A Laibach, Carniole, Autriche, naissance de Charles XI.
31 mars 1519
Au château de Saint-Germain-en-Laye, naissance de Henri II.
1547
Au château de Rambouillet, décès de François Ier – Inhumé en l’église de l’abbaye royale
de Saint-Denis.

ANNONCE IMPORTANTE EN PROVENANCE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE La proposition de loi demandant que la République Française reconnaisse enfin le Génocide Vendéen que Vérité pour la Vendée espère depuis des années vient d'être déposée par Lionel LUCA, député des Alpes Maritimes.
Télécharger la proposition ici :http://www.genocide-vendeen.com/file/loilucca.doc
http://rfbreizh.blogspot.com/2007/02/scoop-pour-le-reconnaissance-du-gnocide.htmlhttp://rfbreizh.blogspot.com/2007/02/gnocide-nouveaux-soutiens-de-dputs.htmlhttp://rfbreizh.blogspot.com/2007/02/mdiatisation-autour-du-gnocide-venden.htmlhttp://rfbreizh.blogspot.com/2007/02/gnocide-venden-ca-avance.html
http://unionroyalistebvm.over-blog.com/article-5708849.html

d'autres dossiers intéressants concernant :

La Famillehttp://www.restauration-nationale.asso.fr/articles.php?lng=fr&pg=697

La Monarchie ?http://www.restauration-nationale.asso.fr/articles.php?lng=fr&pg=691

Les Testaments
- de Saint Louishttp://renouveaufrancais.com/index.php?txt=texteshisto/saintlouis
- de Louis XVIhttp://renouveaufrancais.com/index.php?txt=texteshisto/louis16




La France au fil des jours ...

Immigration : quelques chiffres
...décortiqués par VoxGalliae. Cf. MJ in Le Salon Beige

Et pour "faire péter le système"
...on trouve une banlieue qui voterait Le Pen. Cf. Michel Janva in Le Salon Beige

Certains jeunes des quartiers populaires, minoritaires, ne cachent pas leur intention de voter Le Pen lors de la présidentielle pour "faire péter le système" ou faire barrage à Nicolas Sarkozy qui les a "humiliés", disent-ils, en parlant de "karcher" ou "racailles". Dans ces banlieues où Le Pen a fini deuxième en 2002 derrière Lionel Jospin. Ils se disent : “On a essayé de dialoguer, ça n'a pas marché. On s'est révolté, ça n'a pas marché. Maintenant, au lieu de brûler les voitures, on va brûler les urnes”. De son aveu même, l'essayiste et polémiste venu du marxisme Alain Soral [dont l’itinéraire d’intellectuel atypique, est ici , ainsi qu’une biographie] a convaincu Le Pen de l'existence d'un "vote révolutionnaire en banlieue" en rejoignant son comité de soutien : “Les habitants de banlieue pensent que Sarkozy organise l'Islam de France pour mieux le montrer du doigt. Ils ont de la sympathie pour Le Pen, homme de foi virile, honnête et fier d'être français”.
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Quant à Christine Boutin pourra-t-elle empêcher Nicolas Sarkozy
... de franchir la "ligne blanche" sur l'euthanasie ? Cf. Henri Védas in Le Salon Beige

Sondage sur le vote catholique


Selon un sondage réalisé par l'Ifop pour La Croix, 51% des électeurs catholiques voteraient à droite dès le premier tour (sans compter François Bayrou). À eux deux, Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers capteraient par ailleurs 20 % des catholiques pratiquants, "probablement chez les plus identitaires"

dimanche 4 mars 2007

Rome: Confirmation: le cheikh d'al-Azhar rencontrera Benoît XVI à Rome le 22 mars 2007

La plus haute autorité de l'islam sunnite au Vatican.
Le cheikh de la grande mosquée d'al-Azhar (Egypte), Mohammed Sayed Tantawi, rencontrera Benoît XVI au Vatican le 22 mars 2007,
Rome, 2 mars 2007 (Cf. Apic)
Dira-t’on quelques décennies après son pontificat que Sa Sainteté le Pape Benoît XVI n’a rien tenté pour “pacifier” les relations orient-occident … islam-chrétienté … comme on l’a prétendu pour le Pape Pie XII concernant les juifs et tous les exterminés ? Alors qu’aujourd’hui, le rabbin de New York demande la reconnaissance de la qualité de Juste pour Pie XII : "Aucun autre pape a été aussi magnanime avec les Juifs. Toute la génération des survivants de l'Holocauste témoigne que Pie XII a été authentiquement et profondément un "juste". [...] Pie XII fut l'une des personnalités les plus critiques envers le nazisme. Sur 44 discours que Mgr Pacelli a prononcés en Allemagne entre 1917 et 1929, 40 dénoncent les dangers imminents de l'idéologie nazie. En mars 1935, dans une lettre ouverte à l'évêque de Cologne, il appelle les nazis "faux prophètes à l'orgueil de Lucifer". [...] Sa première encyclique en tant que pape, "Summi pontificatus", de 1939, était si clairement anti-raciste que les avions alliés en lâchèrent des milliers de copies sur l'Allemagne pour y nourrir un sentiment anti-raciste." …
Qui osera encore parler du "silence" de Pie XII ?
Cf. pour partie Michel Janva

Des coordonnées utiles

Union des Cercles Légitimistes de France
Fédération Bretonne Légitimiste


Cercle Madame Elisabeth (Comté de Nantes)Tél. : 02 40 74 79 11Courriel : nantes@uclf.org

Cercle Jean de Beaumanoir (Pays de Rance - Poudouvre)2, rue Feydeau 35400 Saint-MaloTél. : 02 99 40 99 04Courriel : agitato7@orange.fr

Cercle Arthur de Richemont (Comté de Rennes)FBL B.P. 10307 35703 Rennes cedex 7Tél. : 08 71 31 10 40Courriel : cercle.aderichemont@wanadoo.fr

Cercle La Cathelinière208, avenue Raymond Poincaré 44250 Saint-Brévin-les-PinsTél. : 02 40 64 40 32Courriel : jlpicoche@free.fr

Cercle Saint-Yves du TrégorPont Gwenn 222420 PlouaretTél. : 08 70 28 19 43Courriel : santerwan@uclf.org

Cercle Georges Cadoudal15, rue des Lavandières 56250 Saint-NolffTél. : 02 97 45 46 80Courriel : cerclegeorgescadoudal@doparchiv.fr

Cercle de Cornouaille (en projet)Route des Pêcheurs Pointe de Trévignon 29910 TréguncTél. : 02 98 50 06 04Courriel :

Cercle du Léon (en projet)24, rue l’Ost-A-Lenn 29290 Saint-RenanTél. : 02 98 32 61 74Courriel : hubert-bonnet@wanadoo.fr

en demandant à tous de bien vouloir vérifier l'exactitude de ses coordonnées ... certains mails faisant retour... comme d'ailleurs celui du Cercle Louis de Frotté créé en 1980 à la demande de S.A.R. Mgr Alphonse de Bourbon, par Me Michel VALLET, avocat au Barreau de Rouen et par Jean ALEXANDRE : courrier@cercle-louisdefrotte.com

L'armée suisse envahit le Liechtenstein par erreur

GENEVE (AFP) - ZURICH (AP) - Un banal exercice de routine a failli tourner à l'incident diplomatique lorsqu'une compagnie de soldats suisses a pénétré par erreur dans le petit Etat voisin du Liechtenstein. L'armée suisse qui s'interdit toute mission offensive à l'étranger a pourtant bel et bien franchi la frontière avec le Liechtenstein lors d'une marche de nuit, a indiqué vendredi avec embarras un responsable de l'armée suisse. Le commandant d'une troupe de 170 soldats armés s'est égaré dans les Alpes dans la nuit de mercredi à jeudi lors de manœuvres nocturnes à cause des mauvaises conditions climatiques, a expliqué le porte-parole des forces terrestres de l'armée suisse Daniel Reist, confirmant des informations du quotidien alémanique "Blick". Déviant de leur trajectoire initiale, les soldats se sont enfoncés de plusieurs kilomètres à l'intérieur de la principauté, à l'est de la Suisse, a-t-il reconnu. "Il faisait tellement sombre à ce moment-là", a raconté l'un des soldats au quotidien populaire. Réalisant bientôt son erreur, le commandant a immédiatement donné l'ordre à sa troupe de faire demi-tour. Ce n'est pas la première fois que la Suisse envahit par erreur son pacifique petit voisin. En décembre 1985, lors d'un exercice de l'artillerie suisse, une série de roquettes déviées par un violent orage hivernal, se sont abattues sur le territoire de la principauté. La forêt de Bannwald, un site protégé, avait pris feu. L'incident avait provoqué une longue querelle entre le ministère suisse de la défense et le Liechtenstein, et Berne avait dû s'acquitter de millions de francs suisses en guise de dédommagement, selon le "Blick".