lundi 2 avril 2007

Les RG sur la piste des écoles musulmanes clandestines

Beaucoup d'associations musulmanes organisent avec les subventions de l'état des programmes d'insertion pour les jeunes ... ces cours d'insertion se doublent souvent sous le couvert de "rattrapages scolaires" d'écoles coraniques ... ils se déroulent généralement dans de grands appartements achetés cash avec des fonds provenant d'Arabie ou de pays du Maghreb.... les RG leur font la chasse...
A une époque pas si lointaine, j'ai travaillé avec des services de renseignements sur ces associations subventionnant ces "soutiens scolaire"... j'ai pu connaître le problème d'un certain œil... pour une école coranique clandestine découverte, combien d’autres fonctionnent sans être inquiétées...?Certaines régions s'engagent dans le financement d'une école accueillant les musulmans.
Le même problème existe avec les lieux de prière clandestinslà aussi des associations achètent des appartements qui deviennent lieux de réunions et de prière.... certaines communes fournissent pour des sommes symboliques des salles de réunions devant mosquées, gérées par des français musulmans ... au moins, on sait qui fait quoi ? Mais est ce la bonne solution ?
Une dizaine d'établissements confessionnels ont vu le jour ces dernières années en France, dont le lycée Averroès à Lille (notre photo). Ils scolarisent quelque 600 élèves. (AFP / F.Lo Presti)Les autorités s'inquiètent de l'opacité entourant ces structures, qui prônent souvent un islam fondamentaliste et recrutent dès le primaire. L'ENVOLÉE des écoles musulmanes n'a pas eu lieu. Une dizaine d'établissements confessionnels ont vu le jour ces dernières années et scolarisent quelques 600 élèves, surtout en primaire. La loi interdisant les signes religieux ostensibles à l'école n'aura finalement donné que davantage de visibilité à des projets en cours, comme celui de Décines, dans labanlieue lyonnaise (lire ci-dessus). Avant lui, le lycée privé Averroès avait ouvert ses portes à Lille en 2003. En revanche, les structures clandestines se multiplient, ainsi que les cours de soutien aux enfants, au contenu parfois opaque. Certaines familles musulmanes extraient leurs enfants du système scolaire public «conduisant ainsi à une forme de communautarisme», peut-on lire dans une note desRenseignements généraux de fin 2005.
Les salafistes, qui prônent un islam fondamentaliste, calqué sur la vie du Prophète, cherchent à protéger «leurs enfants dès le plus jeune âge et les maintenir en dehors des perversions de la société mécréante» écrivent les RG qui surveillent avec difficulté les crèches et écoles sauvages montées parces familles, souvent à domicile ou dans les locaux des mosquées. Une mouvance fondamentaliste turque place ainsi ses enfants dans des «internats coraniques», dont l'un a été repéré près de Strasbourg. «Presque 50 000 enfants suivent des cours d'arabe ou de religion dans des structuresdont nous ne savons pratiquement rien», explique-t-on au ministère de l'Intérieur. Des moyens financiers limités
À l'inverse, les écoles musulmanes officielles semblent se plier au jeu de la transparence car toutes espèrent un jour travailler avec l'Éducation nationale pour assurer leur pérennité financière. «L'apparition de ces écoles privées musulmanes s'inscrit dans un mouvement de fond», estiment lesRenseignements généraux. L'expérience de nos voisins européens est à ce titre instructive. Ainsi, après l'essor des premiers temps, le nombre d'élèves plafonne. Au Royaume-Uni comme au Pays-Bas, l'éducation à référence islamique, pourtant largement subventionnée, ne réunit que 5% des élèves musulmans, essentiellement dans le primaire. En France, «l'avenir verra certainement la création de nouveaux établissements scolaires musulmans», estiment les auteurs de la note, maisla «demande n'est peut-être pas aussi importante que certaines instances le prétendent». D'autant que les moyens financiers risquent de manquer. «À terme, les pouvoirs publics vont être confrontés à deux difficultés : celle du contrôle des contenus de l'enseignement dispensé et celle de la réponse àdonner aux établissements qui demanderont à passer un contrat avec l'État.»

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'aimerais beaucoup me procurer ce rapport des RG dont vous parlez. Je suis journaliste et j'enquête sur ce sujet. Y a-t-il des rapports plus récents ? des noms de gens qui travaillent sur ce sujet ? Merci de toute l'aide que vous pourrez m'apporter, je pense qu'il est important de communiquer là-dessus.
Cordialement

Anonyme a dit…

Bonjour, je suis journaliste et j'aimerais également pouvoir me procurer ce rapport. Comment pourrions-nous faire afin que vous me le fassiez parvenir ? Merci encore, bien cordialement